Gérant de pizzeria : que faire de vos D3E ?
En tant que gérant de pizzeria, il est de votre responsabilité de gérer les déchets dits D3E gé...
Par Pierre • le 23 juillet 2020 12:00
« La première urgence, parce que ce sont les premiers touchés par la crise, parce qu’ils sont l’avenir, parce qu’ils sont nos enfants, ce sont les jeunes », a déclaré le Premier ministre Jean Castex devant les députés, le mercredi 15 juillet.
Son discours faisait suite aux annonces du Président de la République lors de son entretien télévisé du 14 juillet, au cours duquel il avait déclaré vouloir faire des jeunes la priorité de la relance économique du pays.
Parmi les mesures annoncées par Emmanuel Macron et Jean Castex, figure le plafonnement des repas à 1 euro dans les restaurants universitaires. Ce dispositif sera réservé aux étudiants boursiers. L’objectif du gouvernement est de « soutenir les étudiants notamment les plus modestes, qui se retrouvent en difficulté avec moins d’accès aux petits boulots », a expliqué Jean Castex.
La mesure annoncée par le Premier ministre a été bien accueillie, notamment par les syndicats étudiants. Toutefois, Mélanie Luce, présidente de l’Union nationale des étudiants de France (Unef), a fait savoir que cette aide aurait pu bénéficier à tous. Elle a ainsi déclaré : « On aurait aimé que ce tarif soit en vigueur pour tous les étudiants. Les non-boursiers ont aussi des difficultés financières. Le repas à un euro pour tous aurait été bienvenu. »
Les étudiants non boursiers continueront à payer 3,30 euros pour les repas pris dans les restaurants universitaires, gérés par le CROUS (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires). Le prix avait augmenté lors de la rentrée 2019, passant de 3,25 euros à 3,30 euros.
Les étudiants, notamment les plus précaires, ont beaucoup souffert du confinement. D’après une étude réalisée par la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) en collaboration avec l’institut Ipsos, 51 % des étudiants de France ont déclaré avoir eu des difficultés à se procurer une alimentation saine et équilibrée durant le confinement. 37 % ont eu des difficultés financières à payer certains actes médicaux ou médicaments, ainsi que des protections périodiques pour 32 % des étudiantes.